Nous avons lu : F. Larue-Langlois, C. Lacombe, citoyenne révolutionnaire

Comme il est attrayant, ce petit livre à couverture blanche ornée d’une vignette révolutionnaire représentant la liberté ! On se dit qu’une injustice va être comblée, qu’on a enfin trouvé suffisamment de documents d’archives pour écrire la biographie d’une des femmes les plus intéressantes de la période révolutionnaire. Mais le titre ne correspond pas réellement au contenu. Il aurait dû s’appeler « Le Club des Citoyennes Révolutionnaires » et non « Claire Lacombe ». Beaucoup moins connue que Théroigne de Méricourt ou Olympe de Gouges, Claire Lacombe est beaucoup plus radicale dans ses positions. Elle a laissé le souvenir d’une femme très active et prête à se battre, les armes à la main, pour la défense de la liberté et la disparition de l’Ancien Régime. Mais elle a peu écrit et on a peu d’archives sur elle. L’auteur, canadien, a travaillé sur les archives électroniques et les livres publiés sur la Révolution. Serait-il venu en France qu’il n’aurait pas trouvé grand chose de plus précis car cette femme est assez mal connue et pour cause.

A propos de : Françoys Larue-Langlois, Claire Lacombe, citoyenne révolutionnaire, Editions Punctum, Collection Vies Choisies, 2005, 165 pages.

Compte-rendu rédigé par Colette Avrane. Extrait du bulletin Archives du féminisme, n°9 – décembre 2005