Bibliothèque Marguerite Durand

Fondée en 1932 grâce au don de ses collections à la Ville de Paris par la journaliste féministe Marguerite Durand, la bibliothèque conserve une riche documentation sur l’histoire des femmes et du féminisme.

Communication
Consultation sur place après inscription gratuite sur présentation d’une pièce d’identité et d’une photo.

Collections
• 45 000 livres et brochures depuis le XVIIe siècle, sur le féminisme (histoire des luttes, biographies de militantes, théorie féministe, etc.), mais aussi sur la place et le rôle des femmes dans la société, les arts, les sciences, les sports, les voyages, etc.

La bibliothèque est aussi très riche en éditions originales d’oeuvres littéraires écrites par des femmes.
Parmi les ouvrages précieux, on peut citer Observations diverses sur la stérilité, perte de fruict, fécondité, accouchements et maladies des femmes (1609) de Louise Bourgeois, sage-femme de Marie de Médicis, De l’Egalité des deux sexes (1673) de François Poullain de la Barre, premier grand « féministe » moderne, les œuvres d’Olympe de Gouges, auteur en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, des cahiers de doléance de femmes, les œuvres de Flora Tristan,…
• 1 100 titres de périodiques féminins et féministes, militants et de recherche, depuis le XVIIIe siècle, avec des titres très rares, comme La Spectatrice (1728-1729), La Femme libre (1832-1834) ou La Voix des femmes (1848).

La bibliothèque conserve la quasi-totalité des titres féministes français du XIXe et XXe siècles, parmi lesquels, pour la « première vague », Le Droit des femmes, fondé en 1869, La Citoyenne fondée en 1881 par Hubertine Auclert, l’une des premières suffragistes françaises, La Fronde (1897-1905), La Française fondée par Jane Misme en 1906, La Suffragiste fondée par Madeleine Pelletier en 1908, et pour les titres du Mouvement de Libération des Femmes Le Torchon brûle, Histoires d’elles, Sorcières, Les Femmes s’entêtent, etc.
• 5 000 dossiers documentaires constitués depuis la fondation de La Fronde et classés par personnalités et par sujets ; ils comportent de très nombreuses coupures de presse, des tracts, des notices biographiques, des statuts d’associations, des invitations, des programmes, etc. et apportent une riche documentation aux chercheurs, sur des thèmes très variés
• 4 500 lettres autographes et manuscrits, pour la plupart inédits, d’écrivaines, artistes, scientifiques, voyageuses, féministes, femmes politiques, journalistes (George Sand, Louise Colet, Louise Michel, Sarah Bernhardt, Colette, Alexandra David-Neel…)
• un fonds iconographique ancien et moderne : portraits d’écrivaines, d’artistes, de femmes politiques, revendications et manifestations féministes, femmes au travail, mode et costumes régionaux, etc. à travers 3 500 cartes postales, 4 200 photographies, 1 000 affiches, et un ensemble d’iconographie diverse (dessins, gravures, journaux illustrés)
• une trentaine de fonds d’archives d’associations et de personnalités, parmi lesquelles Nelly Roussel, Jane Misme, Eugénie Cotton
• des tableaux, des gravures, des objets d’art, des documents de propagande féministe : timbres, buvards illustrés, jeu de l’oie et éventail suffragistes.
La française : journal du progrès féminin

Historique
Le 31 décembre 1931, le Conseil municipal de la Ville de Paris acceptait le don des collections réunies par Marguerite Durand (1864-1936) tout au long de sa vie et créait ainsi le premier « Office de documentation féministe » français.
Ancienne comédienne devenue journaliste et féministe, Marguerite Durandavait fondé en 1897 le quotidien La Fronde, exclusivement rédigé et géré par des femmes.

Le Bulletin municipal officiel qui notifiait l’acceptation de cette donation désignait les collections comme un ensemble de documents « se rapportant à l’activité intellectuelle de la femme et à sa situation légale, politique et sociale, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ».
La bibliothèque allait donner une reconnaissance officielle aux revendications féministes et à l’histoire des femmes une « visibilité ».
Aujourd’hui, la bibliothèque Marguerite Durand demeure la seule bibliothèque publique française exclusivement consacrée à l’histoire des femmes, au féminisme et, depuis quelques années, aux études de genre.
Elle est bien connue des chercheuses et chercheurs en France et à l’étranger. Abritée depuis sa fondation jusqu’en 1989 dans la mairie du 5e arrondissement, elle est maintenant située dans le 13e arrondissement dans le même bâtiment que la Médiathèque Jean-Pierre Melville.
 
Plus d’information sur le site : Bibliothèque Marguerite Durand

Bibliothèque Marguerite Durand

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Fondée en 1932 grâce au don de ses collections à la Ville de Paris par la journaliste féministe Marguerite Durand, la bibliothèque conserve une riche documentation sur l’histoire des femmes et du féminisme.

Communication
Consultation sur place après inscription gratuite sur présentation d’une pièce d’identité et d’une photo.

Collections
• 45 000 livres et brochures depuis le XVIIe siècle, sur le féminisme (histoire des luttes, biographies de militantes, théorie féministe, etc.), mais aussi sur la place et le rôle des femmes dans la société, les arts, les sciences, les sports, les voyages, etc.

La bibliothèque est aussi très riche en éditions originales d’oeuvres littéraires écrites par des femmes.
Parmi les ouvrages précieux, on peut citer Observations diverses sur la stérilité, perte de fruict, fécondité, accouchements et maladies des femmes (1609) de Louise Bourgeois, sage-femme de Marie de Médicis, De l’Egalité des deux sexes (1673) de François Poullain de la Barre, premier grand « féministe » moderne, les œuvres d’Olympe de Gouges, auteur en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, des cahiers de doléance de femmes, les œuvres de Flora Tristan,…
• 1 100 titres de périodiques féminins et féministes, militants et de recherche, depuis le XVIIIe siècle, avec des titres très rares, comme La Spectatrice (1728-1729), La Femme libre (1832-1834) ou La Voix des femmes (1848).

La bibliothèque conserve la quasi-totalité des titres féministes français du XIXe et XXe siècles, parmi lesquels, pour la « première vague », Le Droit des femmes, fondé en 1869, La Citoyenne fondée en 1881 par Hubertine Auclert, l’une des premières suffragistes françaises, La Fronde (1897-1905), La Française fondée par Jane Misme en 1906, La Suffragiste fondée par Madeleine Pelletier en 1908, et pour les titres du Mouvement de Libération des Femmes Le Torchon brûle, Histoires d’elles, Sorcières, Les Femmes s’entêtent, etc.
• 5 000 dossiers documentaires constitués depuis la fondation de La Fronde et classés par personnalités et par sujets ; ils comportent de très nombreuses coupures de presse, des tracts, des notices biographiques, des statuts d’associations, des invitations, des programmes, etc. et apportent une riche documentation aux chercheurs, sur des thèmes très variés
• 4 500 lettres autographes et manuscrits, pour la plupart inédits, d’écrivaines, artistes, scientifiques, voyageuses, féministes, femmes politiques, journalistes (George Sand, Louise Colet, Louise Michel, Sarah Bernhardt, Colette, Alexandra David-Neel…)
• un fonds iconographique ancien et moderne : portraits d’écrivaines, d’artistes, de femmes politiques, revendications et manifestations féministes, femmes au travail, mode et costumes régionaux, etc. à travers 3 500 cartes postales, 4 200 photographies, 1 000 affiches, et un ensemble d’iconographie diverse (dessins, gravures, journaux illustrés)
• une trentaine de fonds d’archives d’associations et de personnalités, parmi lesquelles Nelly Roussel, Jane Misme, Eugénie Cotton
• des tableaux, des gravures, des objets d’art, des documents de propagande féministe : timbres, buvards illustrés, jeu de l’oie et éventail suffragistes.
La française : journal du progrès féminin

Historique
Le 31 décembre 1931, le Conseil municipal de la Ville de Paris acceptait le don des collections réunies par Marguerite Durand (1864-1936) tout au long de sa vie et créait ainsi le premier « Office de documentation féministe » français.
Ancienne comédienne devenue journaliste et féministe, Marguerite Durandavait fondé en 1897 le quotidien La Fronde, exclusivement rédigé et géré par des femmes.

Le Bulletin municipal officiel qui notifiait l’acceptation de cette donation désignait les collections comme un ensemble de documents « se rapportant à l’activité intellectuelle de la femme et à sa situation légale, politique et sociale, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ».
La bibliothèque allait donner une reconnaissance officielle aux revendications féministes et à l’histoire des femmes une « visibilité ».
Aujourd’hui, la bibliothèque Marguerite Durand demeure la seule bibliothèque publique française exclusivement consacrée à l’histoire des femmes, au féminisme et, depuis quelques années, aux études de genre.
Elle est bien connue des chercheuses et chercheurs en France et à l’étranger. Abritée depuis sa fondation jusqu’en 1989 dans la mairie du 5e arrondissement, elle est maintenant située dans le 13e arrondissement dans le même bâtiment que la Médiathèque Jean-Pierre Melville.
 
Plus d’information sur le site : Bibliothèque Marguerite Durand