Sniter (C.), Maria Deraismes, une féministe monumentale

L’affirmation de la femme dans l’espace public s’est faite à travers des mobilisations occasionnelles comme les manifestations ou les défilés, mais également par le recours à des supports symboliques pérennes. L’érection d’une statue, l’apposition d’une plaque et la dénomination d’une rue constituent les principales modalités de la commémoration. Elles permettent de faire sortir des femmes méritantes de leur anonymat et les établissent comme élément significatif du paysage urbain. Elles s’intègrent à la construction de la mémoire des féministes [1] dans l’espace de la cité. La statue de Maria Deraismes érigée square des Épinettes à Paris en 1898 et son nom donné à une rue de la ville d’Eaubonne (Seine-et-Oise) en 1929 en témoignent. Cette théoricienne du féminisme de la seconde moitié du XIXe siècle, présidente de la Société pour l’amélioration du sort de la femme et la revendication de ses droits (SASFRD) et cofondatrice de l’obédience maçonnique mixte, le Droit humain, est la seule féministe [2] à avoir fait l’objet d’une commémoration régulière à Paris, parallèlement aux mobilisations des suffragistes pour obtenir le droit de vote. 

Étudier la construction de la mémoire de Maria Deraismes conduit à des interprétations paradoxales : reconnaître le succès des féministes et constater les limites du combat suffragiste.

Square des Épinettes à Paris : un monument exceptionnel

La mémoire de Maria Deraismes est honorée à travers deux types d’hommages publics. Un an après sa mort, par décret du 8 janvier 1895, son nom est donné à la rue qui entoure le square des Épinettes dans le 17e arrondissement [3] de Paris. En 1898, sa statue est érigée dans ce square. Cet hommage s’inscrit dans le courant de statuomanie du tournant du siècle [4] et hisse Maria Deraismes au rang de « grand homme ». Si le site n’est pas aussi prestigieux que la place des Pyramides où est installée Jeanne d’Arc en 1874, ce monument condense cependant des caractéristiques exceptionnelles pour l’époque et d’autant plus pour une femme.
Plusieurs signes l’attestent. La statue est érigée très rapidement : en quatre ans, les autorisations sont obtenues sans opposition par décret présidentiel et à l’issue d’une délibération du conseil municipal qui octroie le site. Le sculpteur Barrias qui réalise le monument est très célèbre à l’époque. Son monument en l’honneur de Victor Hugo [5] a marqué les mémoires par son gigantisme. La statue de Maria Deraismes est coulée dans le bronze, cas unique parmi les statues de femmes célèbres de la période 1870-1914, à l’exception de la figure de Jeanne d’Arc ; il s’agit d’un matériau noble et coûteux qui permet d’affiner et de préciser les détails. Enfin, Maria Deraismes est représentée dans la posture de l’oratrice, elle qui donna de nombreuses conférences sur des sujets féministes. Debout, le doigt pointé vers l’auditoire, cette attitude prestigieuse et résolument masculine rappelle la représentation traditionnelle des empereurs romains. Les femmes célèbres de l’époque sont plutôt sculptées dans des positions « féminines » : assises, un livre sur les genoux pour les femmes de lettres quand les hommes tiennent une plume, l’instrument de création.

Cette représentation de Maria Deraismes apparaît donc comme une exception parmi les statues parisiennes. Certains éléments d’explication peuvent être avancés. Sa soeur, à l’origine du projet, détient une fortune suffisante qui justifie la participation du sculpteur célèbre et l’utilisation du bronze. La SASFRD a ralenti son activité après la mort de Maria Deraismes et l’a consacrée « à la célébration de sa défunte présidente [6] ». La figure de Maria Deraismes incarne aussi un féminisme modéré à la différence de celui d’une Hubertine Auclert engagée dans la revendication des droits politiques des femmes. Maria Deraismes prône, avec Léon Richer, la politique des « petits pas » qui trouve un écho favorable parmi le groupe de députés féministes de la Chambre. Dans un contexte d’âge d’or du féminisme [7] et de remise en cause des frontières entre les sexes, la mise en avant d’une figure « convenable » du féminisme comme Maria Deraismes renvoie au second plan les revendications trop dérangeantes des suffragistes.

Persistance et contrôle du processus commémoratif

Non seulement Maria Deraismes est la seule féministe à être honorée par une dénomination de rue et une statue à Paris, mais encore est-elle l’objet d’un hommage régulier : son socle constitue un support sur lequel des inscriptions ou des symboles peuvent être rajoutés et des célébrations ont lieu autour de sa statue. En 1908, Mme Féresse-Deraismes, sa soeur, s’efforce de raviver sa mémoire par l’adjonction au socle d’une palme académique en bronze. Cette installation est l’occasion d’une nouvelle célébration, dix ans après l’inauguration de la statue. L’autorisation est accordée, cependant, toute cérémonie est interdite [8].

Dans un contexte de mobilisation des suffragistes pour obtenir les droits politiques [9] et notamment de la Ligue française pour le droit des femmes [10] (LFDF) dirigée par Maria Vérone [11], la statue de Maria Deraismes devient un lieu de manifestation. Après la transmission au Sénat de la proposition de loi sur le vote des femmes le 23 mai 1919, suivie d’un rassemblement de 1500 féministes devant le Luxembourg en juin, le 6 juillet 1919, un défilé débuté boulevard des Batignolles s’achève devant son monument. Un tract est édité : « À L’heure des Récoltes, pensons aux Semeuses ! ». Les participantes sont invitées à venir munies de pancartes, de bannières, de fanions et d’insignes [12] : « Pour lutter contre l’alcoolisme, réviser le Code ; lutter contre la vie chère ; supprimer les taudis ; défendre la famille ; protéger l’enfance ; empêcher les guerres ; obtenir l’égalité des salaires ; lutter contre l’immoralité : la Femme doit voter ». Ces slogans insistent sur la spécificité féminine dans une perspective utilitariste qui « repose sur une conception traditionnelle de la nature féminine, toujours associée au foyer, au maternel, au spirituel [13] ». La LFDF tente de proposer une image nouvelle du féminisme : « Faire du “charme féminin” un atout supplémentaire de la lutte pour le droit des femmes [14] ».
Aux membres de la LFDF se sont joints des hommes politiques comme Louis Martin, sénateur du Var, auteur d’une des deux propositions de loi sur le vote des femmes, qui sera inscrite à l’ordre du jour en novembre 1922. M. Brunet, député de l’arrondissement, attend le cortège devant la statue. Si les formules féministes envahissent la rue, aucun discours n’a cependant été autorisé par la Préfecture de police. Des fleurs et une palme sont déposées au pied de la statue puis le cortège se disloque.
En dépit du contrôle du discours par l’État, cette manifestation qui constitue une occupation momentanée de l’espace urbain, affiche une image positive et disciplinée des suffragettes mettant à bas certaines idées reçues. Une militante rend compte des réactions de la foule, témoignage rare dans les archives, qui permet d’apprécier la réceptivité du public :
À part quelques personnes hostiles, peut-être moins par conviction que par respect des traditions jusqu’alors admises, j’ai entendu beaucoup d’approbations à la lecture des pancartes vers lesquelles allait tout le succès. La propagande a été admirablement organisée. Ces pancartes et le défilé intriguaient tout le monde sur le passage. Qu’est-ce que c’est cela ? Ce doit être des suffragettes. Mais elles sont calmes. Oui, mais regardez les pancartes. Et chacun de lire, de commenter et d’approuver. Il y a bien eu des propos désobligeants, voire même quelques paroles grossières. Mais il se trouvait toujours quelqu’un pour y répondre. […] À 5h30 la manifestation avait pris fin ; mais à 8h du soir le square des Épinettes était encore rempli de groupes discutant sur l’opportunité du vote des femmes, et sur la justesse des revendications féminines [15].
Cet investissement éphémère de l’espace public sensibilise la foule aux revendications des féministes, suscite son approbation et provoque des discussions. Suite à cette mobilisation réussie, bien que demeurée assez confidentielle, « Maria Vérone appelle toutes les féministes à user de “ la propagande la plus efficace, celle de la rue” [16] » . Malgré ce succès, le 3 octobre 1919, le Sénat rédige un rapport hostile à la proposition de loi relative au droit de vote des femmes. Dans la décennie qui suit, les multiples tentatives des suffragettes d’organiser des manifestations à caractère politique – distribution de tracts, grève d’impôts, manifestation en autocar, investissement du Sénat – sont systématiquement réprimées par les autorités [17].

Féminisme et barbarisme…

Maria Deraismes demeure cependant l’objet d’une commémoration persistante. En 1922, La Fronde organise une exposition sur les femmes célèbres : les féministes y sont représentées, notamment Maria Deraismes qualifiée d’« initiatrice la plus ardente du mouvement [18] ». La même année, sa soeur, présidente de la SASFRD, obtient l’autorisation de compléter l’inscription sur la face postérieure du socle de la statue. Sa fonction didactique exige que le texte puisse être lu facilement, ce qui n’est pas possible sur la face antérieure à cause de la grande dimension de la pelouse. L’autorisation est demandée en juin 1921 [19], l’inscription gravée le 24 octobre 1922. Voici le premier texte proposé par l’association [20] :
« Maria Deraismes/1828-1894/Présidente-Fondatrice de la Société pour l’Amélioration du Sort de la Femme et la Revendication de ses Droits/Femme de lettres, Philosophe, Oratrice éminente, Éducatrice, mais avant tout revendicatrice convaincue des Droits de la Femme et de son Affranchissement, MARIA DERAISMES consacra sa Vie à préparer les Réformes accomplies depuis sa mort ».
Cette inscription trop ambitieuse fut largement épurée par l’administration de la Ville de Paris. Une note manuscrite retrouvée dans les archives de Paris révèle les motivations et les craintes des fonctionnaires municipaux. Les mots les plus douteux sont vérifiés dans les dictionnaires : « éducatrice » et « fondatrice » sont tous deux dans le Littré et le Dictionnaire de l’Académie ; le Littré cite, au contraire d’oratrice, « une femme orateur » comme néologisme ; « revendicateur » n’a pas de féminin dans le Littré. « Oratrice » et surtout « revendicatrice » ont bien l’air de néologismes et la Ville de Paris, qui endosserait la paternité de l’inscription, ne doit pas admettre les barbarismes. Enfin la phrase : « avant tout revendicatrice convaincue des droits de la femme et de son affranchissement, Maria Deraismes consacra sa vie à préparer les réformes accomplies depuis sa mort », sent un peu la polémique [21]. La Ville de Paris impose la formule qui figure sur la photographie : « Maria Deraismes/1828-1894/Philosophe éminent, femme de lettres/Première Présidente de la Société pour l’Amélioration du Sort de la Femme et la Revendication de ses Droits ». Les pouvoirs publics conservent le monopole de formulation des figures symboliques et des textes didactiques les accompagnant. L’effervescence politique dans l’attente du vote des deux propositions de loi des sénateurs Louis Martin et Georges Beauvisage explique les réticences des fonctionnaires. Cependant, le 21 novembre 1922, le Sénat en rejette la discussion par 156 voix contre 134.

Barrage politique et repli commémoratif

Peu de manifestations sont organisées par les féministes dans la première moitié du XXe siècle, signe de leur difficulté à investir l’espace public. Celle de 1919 déjà mentionnée fait suite à celle du 14 juillet 1914 où un meeting avait été tenu à l’Orangerie des Tuileries avant un déplacement en cortège jusqu’à la statue de Condorcet. En 1928, les féministes veulent réitérer ces modes d’affirmation. Après les déceptions de 1919 et de 1922 suite au blocage du Sénat, cette année marque un net changement dans la stratégie mise en oeuvre par les féministes. Il s’agit moins de rendre hommage aux précurseurs du féminisme, forme de revendication détournée, que de penser à l’avenir en s’affirmant directement sur le terrain de la politique. Ce tournant est clairement défini dans un article de Maria Vérone de la même année : « Il ne s’agit plus de rendre hommage aux morts, mais de montrer aux vivants, notamment aux parlementaires, la volonté d’un grand nombre de Françaises de participer à la vie politique et sociale du pays [22] ». Raymond Poincaré considéré comme un « sincère féministe » s’est abstenu de les soutenir, une fois au pouvoir [23]. Les féministes déçues répliquent par cette manifestation qui ne saurait rester confidentielle comme les précédentes : elle doit rassembler des femmes et des hommes. Le parcours prévu s’étend du Sénat à la Présidence du conseil en passant par la Chambre des députés. Le caractère politique de cette manifestation explique en partie son interdiction par la Préfecture de police [24] qui invoque le prétexte que tous les cortèges sont interdits à Paris.
En compensation, on célèbre le centenaire de la naissance de Maria Deraismes en novembre 1928, lors d’un rassemblement discret dans une salle du lycée Carnot. Elisabeth Fonsèque, présidente de la SASFRD [25], et Maria Vérone, présidente de la LFDF, prennent la parole. À l’issue de la cérémonie, le cortège se rend devant la maison où mourut Maria Deraismes et sur laquelle la SASFRD a fait apposer une plaque commémorative semblable à l’inscription de la statue [26]. Ces actions commémoratives des suffragistes font suite à des déceptions politiques et apparaissent comme un palliatif au combat pour obtenir les droits civiques. Elles les acceptent à défaut de pouvoir s’affirmer directement face aux décideurs politiques. Les élus, quant à eux, préfèrent ces hommages de peu d’ampleur à une manifestation plus déstabilisante.
L’année suivante, Maria Deraismes est honorée non plus seulement à Paris, mais dans son département d’origine, la Seine-et-Oise. Alors que certains projets commémoratifs ayant échoué dans la capitale sont déportés en banlieue[27], elle bénéficie d’un double hommage, au centre comme à la périphérie. Déjà en 1894, l’année même de sa mort, un buste avait été installé à Pontoise par un comité privé. En 1929, la ville d’Eaubonne honore Maria Deraismes à l’occasion du centenaire de sa naissance, à la demande de la LFDF et donne son nom à l’ancienne rue du Nord. La ville mène une politique qui vise à éviter les similitudes de dénominations de rues, en l’occurrence entre la cité et la rue du Nord. Les monuments déjà érigés à Pontoise et à Paris sont mentionnés pour légitimer cette décision [28]. Le préfet de la Seine approuve le projet le 3 avril 1929 et l’inauguration est organisée le 14. La cérémonie est annoncée par cette affiche publiée par la section d’Eaubonne de la LFDF. Elle est l’occasion de conférences, notamment celle de Maria Vérone sur Maria Deraismes et le mouvement féministe. L’inscription utilisée sur le socle de la statue est reprise ici. On lui a ajouté une précision géographique qui justifie la localisation de l’hommage : « Apôtre du féminisme et de l’Esprit républicain en Seine-et-Oise ». La cérémonie se déroule en présence de quelques personnalités politiques : Bernard Larroque, sous-préfet et des sénateurs, députés et conseillers de l’arrondissement de Pontoise. Maria Deraismes a vécu à Pontoise, elle y a connu sa première expérience dans la franc-maçonnerie : en janvier 1882, la loge du Pecq (Seine-et-Oise) avait pris le risque de l’initier mais une menace d’exclusion l’avait conduite à y renoncer. Dix ans plus tard, Maria Deraismes fondait avec Georges Martin le Droit humain [29].
La concordance entre les étapes de l’accession au droit de vote et les cérémonies commémoratives autour de la figure de Maria Deraismes laisse à penser que les suffragistes, confrontées à la difficulté de mobiliser, ont préféré des célébrations moins explicitement politiques.
Dans les années 1930, la commémoration de Maria Deraismes s’essouffle : le combat féministe s’enlise et les derniers émissaires de sa mémoire disparaissent – Elisabeth Fonsèque en 1935 et Maria Vérone en 1938. Cependant, la fonte de ses deux statues par le régime de Vichy n’a pas pour autant consacré son oubli. Dans le contexte de la politique volontariste d’hommages publics lancée par François Mitterrand dans la décennie 1980, le buste érigé à Pontoise et la statue de Barrias, square des Épinettes, sont tous les deux remplacés : le premier suite à la mobilisation de l’association laïque des Amis de Maria Deraismes, le 29 octobre 2000, la seconde en 1983 avec le soutien de la Ville de Paris et du Droit humain.

 

 
Christel Sniter, « Maria Deraismes, une féministe monumentale »
Extrait du Bulletin Archives du féminisme, n° 5, juin 2003.

Notes

Cliquer sur le n° de la note pour revenir au texte.

[1] « Conserver la mémoire des luttes féministes s’est imposé très tôt comme une nécessité ». La création de bibliothèques et de fonds d’archives féministes a notamment participé à la conservation de la mémoire. Voir Christine Bard, Les Filles de Marianne. Histoire des féminismes 1914-1940, Paris, Fayard, 1995, pp. 428 et suiv.

[2] Les projets d’hommages publics en l’honneur de Louise Michel et de Clémence Royer échouent. Louise Michel incarne une figure trop révolutionnaire et la statue de Clémence Royer, dont le bronze avait été pourtant financé, n’obtient pas de site satisfaisant. Après avoir envisagé le Collège de France et le jardin des Plantes, le conseil municipal proposa, au bout de quatorze années, une cité ouvrière (1907-1921).

[3] Archives Nationales (AN) : F1cI 170.

[4] Entre 1870 et 1914, 170 statues dédiées à des personnages célèbres sont érigées à Paris contre 25 entre 1815 et 1870.

[5] Il mesure plus de 11 mètres et obstrue en partie la perspective sur l’Arc de Triomphe. Érigé place Victor-Hugo en 1902, il fut fondu sous Vichy.

[6] Laurence Klejman et Florence Rochefort, L’Égalité en marche, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques-Des Femmes, 1989, p. 100.

[7] Ibid., p. 15.

[8] Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris (DACVP) : dossier Maria Deraismes, lettre du 24 juillet 1908 du directeur administratif des services d’architecture et des promenades et plantations à l’inspecteur en chef des beaux-arts. Le 18 juillet 1913, la palme est vandalisée par des malfaiteurs, quelques feuilles sont brisées et emportées.

[9] « En 1919, elles [les suffragistes] ont convaincu tous les partis politiques à l’exception de l’Action française, d’adhérer au principe du suffrage féminin. […] Les suffragistes collent ensuite des affiches appelant les électeurs à voter pour « les candidats du vote des femmes et haranguent la foule depuis leurs autos ». Christine Bard, op. cit., p. 151.

[10] Fondée en 1882 par Léon Richer, Victor Hugo en fut le président d’honneur et Maria Deraismes y participa.

[11] Avocate, socialiste, la première à plaider lors d’un procès d’assises en 1907, elle quitta la SFIO après le congrès de Tours et défendit l’action directe indépendamment des partis politiques. Voir Laurence Klejman et Florence Rochefort, op. cit., p. 202.

[12] Le Droit des femmes, 15e année, juin 1919, pp. 104 et 125.

[13] Christine Bard, op. cit., p. 165.

[14] Laurence Klejman et Florence Rochefort, op. cit., p. 101.

[15] Le Droit des femmes, 15e année, juillet 1919, pp. 125-127.

[16] Christine Bard, op. cit., p. 152.

[17] Ibid., pp. 152-161.

[18] Article publié dans Le Temps, cité dans Le Droit des femmes, 18e année, novembre 1922, p. 233.

[19] Archives de Paris (A.P.) : VM90 3 : demande d’autorisation au préfet de la Seine.

[20] A.P. : VM90 3 : papier sans référence ni date.

[21] DACVP : dossier Maria Deraismes, note manuscrite sans nom, 10-10-1921.

[22] Le Droit des femmes, 24e année, mai 1928, article de Maria Vérone, p. 479.

[23] Voir Christine Bard, op. cit., p. 147.

[24] Le Droit des femmes, 24e année, juillet-août 1928, p. 545.

[25] Présidente de 1920 à 1932, elle redynamisa la SASFRD. Voir Laurence Klejman et Florence Rochefort, op. cit., p. 201.

[26] Le Droit des femmes, 24e année, décembre 1928, p. 673.

[27] Rejeté à Paris, un buste en l’honneur de Louise Michel est finalement érigé à Levallois en 1907.

[28] Délibération du conseil municipal d’Eaubonne, 22 février 1929 (série D-f°18).

[29] Voir Christine Bard, op. cit., pp. 246-247.